Notre arrivée un dimanche sur le quai nous a mis dans l’ambiance tout de suite.
D’ici, Cristobal Colombo est parti à la conquête du nouveau monde, et nous nous sentions pousser des ailes, comme si à notre tour nous écrivions l’histoire.
Depuis, nous sommes installés. L’emplacement idéal. Nous sommes à Costa Caparica dans un camping qui ne paye pas de mine (mais alors vraiment pas). L’avantage qui n’est pas des moindres c’est qu’il est au bord de l’océan, pas cher du tout, situé à côté de la piste des coureurs du matin, à 20 minutes de l’embarcadère de Cacilhas pour prendre le bateau pour Lisbonne… et Lisbonne… ahhhh…. Lisbonne et ses Azulejos magnifiques, ses ruelles et ses escaliers, ses marchés, ses tuk-tuks et ses trams, ses ascenseurs et ses funiculaires… ahhh Lisbonne. Si vous ne connaissez pas cette ville, n’hésitez plus la prochaine fois que vous voyez une offre alléchante, prenez un avion et passez-y un week-end. Les portugais sont naturellement tournés vers les autres, la ville est construite pour l’accueil… on se sent bien à jouer les lisboates. Notre parcours pour y aller: en camion on se rend à Cacilhas. De là on prend le bateau navette (3€ l’A/R, toutes les 10 minutes jusqu’à 1h30 du matin, ça vaut vraiment le coup de louer un logement en face du coup).
On se régale de la vue superbe de notre arrivée en bateau sur les berges de Lisbonne, puis à pied on rejoint la Praça do comercio (10 minutes à pied), entre temps on traverse la gare, le quartier du nouveau marché “time out” (marché de producteurs et chefs cuistots sur fond de musique, grandes tablées au centre, entre l’ancien marché et le design d’aujourd’hui, savoir faire moderne d’une grande ville).
Pas loin de la Praça do comercio, on prend un billet journée de tramway, qui s’achète à la poste (Correios, avec une enseigne Banco dtt, rouge)
Le tram, 6€ la journée illimité… c’est bien pratique quand on est fatigué de marcher, on prend n’importe quel tram, on se fait balader et on descend quand on veut.
La ville se fait au gré des envies, de la faim, de la vue, du plan, du tram, du monde. Ne prévoyez pas de faire une tonne de choses, vous seriez fatigués le soir pour vivre un petit resto sur fond de fado (la musique “blues portugais” qui se situe entre le chant gitan et le tango argentin… c’est mon avis personnel… mais comme tout ce qui fait un peu latin je le classais avant dans le flamenco… je ne suis pas la meilleure pour juger). Le soir, nous rentrons, et depuis hier, nous faisons nos courses BIO!!! youyou!!! Au Portugal, la permaculture et les fermes biologiques sont très répandues.
Aujourd’hui, il pleut, nous visiterons le musée des sciences. Pavilhao do conhecimento de la ciencas (à suivre) Hier sur le retour de notre balade lisboate nous visitions le dernier navire militaire à voile (fameux 3 mats) , les garçons se sont régalés.
Avec 2 garçons de 6 et 9 ans, prévoir beaucoup d’ascenseurs, de tram, d’Escalators, de bateaux, d’expériences nouvelles. Lisbonne nous permet ça!
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