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Ce qu'on ne doit pas faire en Thaïlande


On pourrait bien vous parler de tous les gestes déplacés culturellement, comme "montrer le dessous de ses pieds à Bouddha", ou "sortir de la salle du temple de dos" ou ""toucher les cheveux d'un enfant" ou "s'énerver en public contre un thaï"...

Mais non, nous allons partager avec vous notre plus "bad experience" thaïlandaise.

Eviter Koh Phi Phi

On a trouvé un aigle enfermé... un aigle... non mais!

Mais pourquoi nous sommes donc allés voir cette île déglinguée?

Touristique (et sûrement un peu moins que Phuket), on peut y croiser toutes sortes de bas niveaux humains. Nous nous sommes surpris à ne plus avoir d'espoir pour notre propre espèce....

Mais qui sont donc ces lobotomisés pour venir en groupe de 15, photographier tout ce qui bouge parce que c'est écrit sur le programme, pour laisser derrière eux leurs mégots, verres et bouteilles plastiques sur la plage, pour remplir la terrasse d'un bar qui fait "happy hour" sur le cocktail servi en seau de plage...

Mais qui sont donc ces hommes qui s'embarquent des jeunes filles complètement droguées et soûlées à 11 h du matin? (oui, 11h, il n'y a pas de faute de frappe)

Mais qui sont donc ces propriétaires d'hôtels qui ont reconstruit comme des fourmis des complexes les uns sur les autres, juste après le passage du terrible tsunami de 2004? (Sur ces îles nous marchons sur un cimetière géant, mais c'est pas grave...)

Mais qui sont donc ces jeunes qui ont l'impression d'avoir fait un grand voyage en s'étant avalé tous les soirs assez d'alcool pour devoir dormir le jour suivant et attendre que la nuit tombe pour recommencer?

Pourquoi ces jeunes se baladent comme des princes dans les rues, ou comme des jeunes bidasses en permissions, se sentant libres de tout irrespect...

Où est passée la mémoire et la conscience?

Eviter évidemment tous les tours proposés, éviter d'aller sur l'île d'en face, Koh Phi Phi Lay, la petite île de "The Beach", le célèbre film avec Leonardo DiCaprio et Guillaume Canet. Eviter avec, l'option baignade de nuit pour voir les planctons luminescents

Cette plage est aujourd'hui tellement visitée qu'à force de piétinements elle glisse, s'effondre et est vouée à disparaître. Les autorités ont accepté de l'interdire pendant les mois d'été (de juin à septembre)... mais est-ce que ce n'est pas encore une manigance commerciale pour relancer le tourisme pendant la période creuse d'avril à mai?

Eviter de réserver à l'avance comme nous, sans voir où vous aller, en faisant un choix financier... Sur cette île, si vous êtes sur le nord de la plage centrale..... vous serez dans une discothèque géante à partir de 16h. Si vous êtes trop loin de l'embarcadère, vous partez chercher votre hôtel en expédition sur les chemins piétons sans voiture. Si vous êtes trop loin du bord de mer, vous partez en Trail..

Nous, nous étions loin et loin... et nous sommes arrivés sous la pluie. (ce qui n'arrange pas pour une première sensation...)

Nous étions tellement haut que nous faisions tous les jours l'ascension vers le " View point" de l'île. (nous partions le matin, et ne rentrions que le soir...)

C'est cher, moche, pollué, bétonné, sale...

Bref on a détesté...

La réservation n'a pas pu être annulée, nous avons donc supporté cette ambiance malsaine, ce morceau du monde où vit en permanence la débauche humaine, où le caprice est roi (si le roi a de l'argent).

Eviter de programmer la visite des îles les plus connues de la mer d'Andaman

En partant de Krabi (la ville centrale du golfe d'où partent les ferrys), nous nous étions dit que nous pourrions visiter Koh Phi Phi puis de là, prendre un ferry pour Koh Lanta (oui, l'île de l'émission, mais que nous ne connaissions que de nom), et puis pourquoi pas remonter tranquillement vers Bangkok.

Erreur!

On a changé nos plans illico!

Après Koh Phi Phi, on a vite compris que Koh Lanta ce serait la même musique. Avant ça, on ne pouvait pas imaginer ce que tourisme voulait dire. C'est comme si nous avions éviter les "full zones".

Et en plus, c'était la fin de la saison, juste avant les pluies, il y a donc moins de monde... qu'est ce que ça doit être en décembre et janvier quand ils sont complets?!

Les bateaux de touristes chinois (et je ne fais pas de caricature ni de racisme quelconque... ils sont justes chinois et nombreux) débarquent à partir de 9h30 sur les plages désertes.

Nous avons ramassé les poubelles derrière eux quand ils sont tous partis en vitesse parce que la pluie arrivait.

Nous étions venus très tôt, à pied, en traversant l'île. La plage était très belle, mais le fond de l'eau, mort et sale...

Ce qui nous a désespéré: c'est que des "Koh phi phi", dans le monde, il y en a plein...

que le gâchis de matière, de lieu, de paysage, c'est tous les jours que ça se passe.

Que derrière le terme écotourisme, il n'y a encore que du vent dans pas mal d'endroit.

Que le plastique c'est pas fantastique et qu'il est entrain de nous ensevelir.

Que les humains qui ne tournent pas rond et qui tournent aux écrans, aux jeux vidéos, aux réseaux sociaux, à l'alcool et aux drogues pour ne pas vivre la réalité... il y en a de plus en plus...

Que la réalité devient une contrainte pas drôle pour beaucoup.

Que les efforts ne se font plus pour beaucoup d'humains.

Au début nous étions limite gênés que Marin et Luis soient là au milieu de tout ça. Et puis on en a discuté, il fallait qu'ils comprennent.

Ce sera le côté positif de cette expérience ;-)

Voilà 3 endroits par-ci par-là que nous avons trouvés jolis, maintenant que vous aussi vous les avez vus, check, c'est fait. Pas besoin d'y aller.

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