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1 mois d’îles thaïlandaises


« C'est comme à chaque fois, on arrive sur une île, on n'arrive plus à en partir. C’est sûrement parce que l’île marque ses limites immédiates. C’est pour ça que le bord de mer a quelque chose de rassurant et que je me perds dans la pleine montagne... »

Pour partir de Koh Pha-ngan ( 3 semaines quand même !) ... nous avons choisi... une autre île! Koh Tao, sa soeur aux tombants profonds propice à l’installation de 125 clubs de plongée et d’apnée.

Nos journées auraient viré à la lassitude si nous n’avions pas loué des scooters!

Notre autonomie est aussi passée par notre façon de nous nourrir (Hugo de Nantes, tu avais raison... se faire servir tous les jours, ça n’a rien d’amusant). Nous vous raconterons un peu comment nous avons appris la cuisine Thaï.

C'est parti pour un retour sur cette expérience sud-thaïlandaise.

Il nous fallait ça, le scooter.

Après avoir épuisé les possibilités de randonnées autour de nous. Nous voulions voir le reste de l'île qui n'est pas plus grande qu'Amorgos (notre île favorite des Cyclades), montagneuse, desservie par 3 grandes routes, avec une montagne au milieu infranchissable par la route mais qui se fait très bien à pied par différents cols (au max 600m). Pleins de petites plages cachées derrière des rochers. Des cabanes dans la jungle un peu partout. C'est un doux mélange entre tourisme et habitations de thaïs venus s'installer pour travailler dans le... tourisme. Ça fonctionne. (C’est la Thaïlande qui fonctionne bien comme ça). Le casque au vent, lunettes de soleil, pshitt anti-moustiques et « c'est parti pour de belles escapades tous les jours. Liberté! Liberté chérie! »

Nous étions mobiles (ette) et nous avons pu nous inscrire sans difficulté à notre premier cours de cuisine thaï. (qui on le rappelle est la meilleure du monde!).

On faisait marcher le commerce local, on achetait frais, on s'essayais à de nouvelles saveurs mais nous n'avions jamais le goût et la texture si spéciale. Mais grâce à Thi, notre prof de cuisine, nous avons eu THE super cours de cuisine thaï!

Nous savons faire les Pad Thaï, le green Curry, le massalam, et le plat le plus populaire... Le tom khan kaï!!!

Il faut tout découper à l'avance, ensuite la cuisson prend 10 minutes max et c'est près. Les légumes sont fermes, les saveurs sont toutes là une à une. Sur la langue on passe du sucré à l'acide, l'amer, le pimenté, le salé, le fermenté...

Lait de coco, citronelle, et galandal seront les 3 ingrédients les plus complexes à trouver en France, mais pas impossible dans les grandes villes.

Il existe une diversité d'aubergines en Thaïlande incroyable. Il y en a même des toutes petites comme des baies, qui poussent sur des arbres.

Au fond on voit les haricots verts au mètre, devant, toutes sortes de plantes sauvages que nous désherbons chez nous dans nos jardins...

Basilic thaï (comme le Tulsi en Inde), coriandre (la racine a un goût de fou, on la cuisine aussi)

Les fameux chilis et les champignons types "oronges" et "champignons de Paris"

Patate douce longue, violette, cuite, à manger dans la rue comme une châtaigne

A droite, les pâtes de riz, vendus fraiches

Les poissons séchés pour les soupes et bouillons

Green curry et Massalam

Poisson séché

Mango!!!!

à droite, la pâte de tamarin, pour le goût acidulé

Devant chez nous, Ben et les enfants ont trouvé la technique pour en pêcher le soir à marée basse.

De retour chez nous, dans notre immense cuisine nous avons remis en pratique et nous avons décliné en fonction des légumes qui nous restaient. Nous savons enfin cuisiner au wok et cuire des légumes à point. Nous cuisinons les pad thaï comme un thaï et faire un tom yum ou un tom khan kaï qui pourraient être sortis d'une roulotte à soupe.

Je suis prête à remonter une débrouillochariole !

Une île... un océan, des poissons, des gros et des petits, "mais qu'elle est bleue".

Ben a voulu plonger avec ses 2 garçons. Sur Koh Phangan Marin avait l'âge de faire un baptême, Luís a du attendre d'avoir 8 ans la semaine d'après et d'être à Koh Tao.

Ben et moi avons renoué avec notre ancienne activité que nous avions lâchée il y a 8 ans en habitant dans les Alpes.

Renouer avec la plongée dans le sud de la Thaïlande, y'a difficilement mieux dans le monde. (on en reparlera dans un mois en Polynésie).

Marin et Luís, chacun pour leur baptême, ont croisé une tortue.

Ici, c'est un peu banal de dire ça en remontant sur le bateau. On a même l'impression que le moniteur la place là avant de plonger.

Mais pour nous, Ô pauvre! C'est fantastique de stabiliser, immobiles, à côté de cet animal fantastique qui "broute" ses crevettes en creusant avec ses petites pattes de l'avant au milieu des coraux.

Nous 4, nous en restons encore rêveurs.

Si on était fan de tatouage (comme à peu près 95% des touristes occidentaux), on se serait fait une tortue (comme à peu près 95% des plongeurs occidentaux).

J'ai eu la chance de plonger avec un gars qui filmait, je vais donc avoir les images de la belle et grande tortue. Je partagerais.

Pour l'instant c'est le poulpe

Marin a continué son parcours sous l'eau en rentrant en formation "open water junior". Super motivé, il a fait 3 jours de formation intensive, en commençant le matin à 8h la théorie et 2 plongées l'après-midi. Le soir il devait travailler dur son cours (les données scientifiques sur la pression, le corps humain ou les risques d'accidents ne sont pas évidents du tout pour son âge). Le 3ème jour il a même commencé ses plongées à 6h30 du matin. Il a réussi haut la main avec 96% de réussite! (il a croisé des raies jaunes avec des pois bleus, le veinard)

Autonomous diver!!!!

Luís, a continué sous l'eau, version Jacques Maillol, en apnée, freediving.

Toujours une question d'âge, il n'a pu que prendre le premier cours d'une journée, avec une belle apnée en fin de journée.

Il est ultra motivé, il continue à s'entraîner tous les jours. Il apprend même à son frère les techniques.

Ben a continué sur la lancée de Luís et vient d'être certifié du niveau 1 en freediving.

(quand je vois tous les mots anglais que l'on utilise dans nos phrases... je pense à toi Rx)

Moi, je m'entraîne aussi à l'apnée en suivant les conseils de Ben.

"Quand j'ai replongé avec bouteille, j'ai adoré, j'ai encore replongé . Mais le lendemain, j'ai bien cru que je ne refermerais plus ma mâchoire, tétanisée par l'embout du détendeur. Cher dentiste, cher Ostéos chéries, vous me manquez! Plutôt que d'investir dans l'entreprise du sous-marin, je finance les masseuses thaï... et je remets ma gouttière..."

Et tous les cours, en français!

Oui, le marché de la plongée se fait dans toutes les langues. Il y a une tonne de beaux et jeunes gens qui sont venus passer leur hiver en Thaïlande pour passer leurs formations d'instructeurs ici. Financièrement c'est carrément moins cher et après ils travaillent (en plongeant). La belle vie quoi!

Pour nous, c'est bien mieux, on est sûr de comprendre la consigne (même si on a fait d'énormes progrès en anglais).

On vous fait la pub pour French Kiss Divers, de Koh Tao, qui sont installés en Indonésie mais aussi aux Philippines.

Ils ont été d'un sérieux rare et tellement sécurisants. On a adoré l'ambiance simple et professionnelle.

Nous avons fait une tonne d'autres choses et c'est comme ça que nous n'avons plus le temps d'écrire, on vous liste notre quotidien en vrac:

Songkran, le nouvel an Thaï, vendredi 13 avril, c'est une fête religieuse mais aussi la bataille d'eau générale partout.

Oui, nous sommes tous armés au pistolet à eau! c'est la grande fête de l'eau, alors dans les rues c'est comme un carnaval, mais au lieu des paillettes, on balance de l'eau. C'est trop drôle.

Monter sur des éléphants... on a osé, ce sera la dernière fois. On s'est assuré qu'ils étaient bien traités.

On promet qu'on ne recommencera plus...

Du snorkeling très loin dans les baies, on prend confiance carrément et du coup on se retrouve dans des paysages extraordinaires. Au passage, mon masque de décath est toujours aussi génial. On nage tous les jours. On a compris où trouver des yeux de sainte Lucie géants.

C'est l'activité que nous faisons tellement quotidiennement qu'on ne prend même plus de photos...

Fêter les anniversaires de Ben et Luís, que l'on fête à 1 semaine d'intervalle.

Finir le programme scolaire de Luís et bientôt celui de Marin. L'école à la maison ça continue!

Les salles de classes sont toutes belles, bord de plage, bungalows, cabanes, terrasses... ils ne se rendent même plus compte de la chance qu'ils ont, ils rechignent même des fois.

Préparer la suite du voyage en Polynésie et nos 3 jours d'escale à Auckland!

On a vu les bébés tortues qui doivent grandir dans des bassins pour être relâchées et repeupler le tour de l'île (j'espère que c'est pas encore pour un intérêt touristique...)

Et enfin, nager avec des requins à pointes noires, inoffensifs. C'est Ben et Luís qui les ont vu pendant une balade en masque. (les veinards!)

C'est terminé pour cette semaine.

Nous partons pour Khanom, juste sur la côte en face.

Cette fois-ci c'est pour aller voir les dauphins roses, albinos, espèce rare dans le monde.

Vous remarquez à quel point on est slows en ce moment?

Nous avons pris un nouveau rythme de voyage plus peinard.

Et nous profitons des endroits où nous nous posons.

La course nomade touristique c'est terminé.

Il nous a fallu du temps pour lâcher l'envie de "rendement du voyage".

Dans cette idée là, dans la même veine, nous prévoyons de nous installer 3 mois et plus si affinité en Polynésie.

Nous faisons appel à vous pour vos contacts!

Profitez-bien du printemps, des bourgeons, des prochaines cerises... les cigales chanteront bientôt.

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