Rhaaa, seulement 3 jours à Auckland. La Nouvelle Zélande touchée du bout des doigts!
C'était un transit que nous avons prolongé pour pouvoir avoir un vol "Auckland-Papeete" un chouilla moins cher.
Nous voulions voir un Haka
Check à l'aéroport. Juste avant de sortir, je croise un homme plus grand que moi de 3 têtes, avec un t-shirt fluorescent et une banderole.
Ça sentait à plein nez l'accueil au Haka!
Gagné! Chance!!
Mais j'étais tellement émue (ils retrouvaient leur soeur), que j'en ai oublié de filmer.
Nous savions où en voir un, traditionnel.
Non pas dans un match de rugby (oui, j'ai dit à qui voulaient l'entendre que l'USAP étaient bien meilleurs que les All blacks), trêve de saison.
Nous sommes allés au Museum d'Auckland. Un bijou de musée pour qui veut tout savoir des Maoris et des mouvements de peuples dans le triangle Polynésien.
On en a pris plein les yeux.
Les Maoris ont coutume de dire que "ce ne sont pas les All Blacks qui ont rendu le Haka célèbre, mais le Haka qui a rendu célèbres les All Blacks".
C'est le final du spectacle, toute la salle trépigne d'impatience, et le moment magique arrive...
Nous avions repéré l'exposition des merveilles du monde en Légo
Pour les garçons, ce fût l'après-midi de rêve, un an et demi sans légo ou presque, sans chambres avec plein de jouets, sans constructions dans le calme, sans moments de créativités libres...
Dans l'exposition extraordinaire, il y avait des tables et coffres pleins de petites briques, pour laisser parler son imagination. nous sommes sortis les derniers...
Petit jeu
Retrouvez nos petits schtroumpfs que nous avons placés sur les monuments des pays que nous avons traversés. Nous en avons caché 5.
Se balader sur Queen Street et regarder les gens sauter de l'antenne radio de la ville en saut à l'élastique
Nous avons repéré des amis sorciers d'Harry Potter
Il y en a eu plusieurs des sommes ça. On a fini par leur demander pourquoi ils avaient une cape à capuche bleue... en fait, ce sont des futurs diplômés. Ils allaient à leur cérémonie.
Ensuite le temps est passé très vite en ville. C'était l'automne (saison inversé avec la France), ils rentraient même bien dans l'hiver.
Les néo zélandais sont mega charmants, ils parlent anglais avec un fort accent, après la Thaïlande, on a eu du mal à se reconnecter. On regrette de ne pas avoir pu visiter ce pays.
Nous avons fait des super rencontres à l'auberge de jeunesse dans laquelle nous étions.
Il y a beaucoup de jeunes qui viennent travailler en work-visa. Ils sont payés au lance pierre. Ce sont l'équivalent de notre petite main d'oeuvre étrangère mal payée. Mais comparé à la France, le salaire minimum est plus élevé.
Ils sont dans tous les métiers, ménages, bâtiments, caissiers, restauration, agricoles...
Mais au moins, ils voyagent et se font plein d'économie pour partir en vacances en Asie (là où c'est pas cher!).
Nous rencontrons de plus en plus de jeunes voyageurs, les nomades, tout droit sortis de leur bac, ils prennent un billet d'avion et se débrouillent, ils sont libres comme l'air et profitent de la vie.
Nouvelle génération dans cette nouvelle société.
Ils ont décidé qu'ils ne feraient pas les fourmis. Ils militent pour un monde meilleur et partagent de la joie, des rencontres et prennent les autres comme ils sont.
Citoyens d'un monde sans frontières... oyo...Oyoyoyo...